DIEUX DU NORD Thor ou le Comte du Pays des Noix, à Anvers et autres lieux de Flandre, ainsi qu'à Bruxelles.

 

Thor
Bengt Erland Fogelberg, 1844
The Orangery Museum, Stockholm


THOR 
OU 
LE COMTE DU PAYS DES NOIX EN TERRES FLAMANDES

"De Greef"

Dans ses  "Traditions et légendes de la Belgique", le baron de Reinsberg-Düringsfeld, s’appuyant notamment sur « L’année de l’ancienne Belgique » de Victor Coremans, identifie le dieu nordique Thor au Greef, personnage fantastique des Flandres qui, sous divers noms (Sinte Greef, Sintje Grève, Graef van Halfvasten, Graef van ‘t Noten Land, Greef Valoke, Zomergraaf, etc), jouait autrefois un rôle similaire à celui de saint Nicolas à Anvers, en terres flamandes, à Bruxelles, et jusqu'en Flandre française.

Reinsberg-Düringsfeld nous livre en détail les éléments de cette légende dans le texte qui suit.

On trouvera en fin d'article une bibliographie qui inclut divers ouvrages traitant de la légende du Greef.


Leif Aegir Thorsson


*


L'ami des enfants


SINTE GREEF

LE COMTE DU PAYS DES NOIX

Extrait des "Traditions et légendes de la Belgique", du Baron de Reinsberg-Düringsfeld, tome I (1870)


18 mars.

(Doronicum Pardalionetes). Saint Gabriël, archange.

Le quatrième dimanche du carême (Laetare), que les documents du moyen-âge désignent souvent sous le nom latin de «Media Quadragesima» s'appelle en Belgique «Mi-carême» ou «Halfvasten».

C'est comme une résurrection du carnaval. Dès le matin les masques circulent par bandes nombreuses dans les rues, et à la nuit tombante ils se rendent tous aux bals masqués qui ne le cèdent en rien à ceux du carnaval.

Mais ce qui caractérise la mi-carême en Belgique, c'est la coutume de donner ce jour, des présents aux enfants, coutume qui s'observe encore aujourd'hui en Brabant et surtout à Anvers. «De Greef van Half-vasten», le comte de Mi-carême, est pour les enfants des familles flamandes ce qu'est pour les enfants allemands et anglais le petit Jésus, et pour les familles françaises, le jour de l'an. Tandis que le bon saint Nicolas paraît vers le commencement de l'hiver, le comte de Mi-Carême, appelé par les enfants «sinte Greef» arrive sur la fin de l'hiver, chargé de bonbons, de gâteaux ou de verges, pour récompenser leurs bonnes actions ou pour punir leur mauvaise conduite.

Environ huit jours auparavant, l'arrivée de cet ami des enfants est annoncée dans les familles par la chanson bien connue :

Kinderkens hangt uw korfkens uit,
Ik heb wat nieuws vernomen!
Als dat de Greef Uwe neef,
Is in het land gekomen.
En als gy niet vroeg slapen en gaet,
Dan zal ik m' er niet mêe moeijen;
Dan zal de Greef, Uwe neef
Brengen een dikke roeije.

Tous les enfants promettent d'être bien sages et de se coucher toujours de bonne heure. L'un des huit jours avant la mi-carême, on leur donne un avant-goût ou «een proefbeetje». Une main mystérieuse et recouverte d'un gant noir leur jette par une porte entr'ouverte des bonbons à ramasser ou «te grielen», mot qui est spécial à cette circonstance et qui répond à celui de «grabbelen», employé dans les cas ordinaires.

La veille de la mi-carême chaque enfant place dans l'âtre ou dans le coin de la cheminée une corbeille remplie de foin, et pour gagner les bonnes grâces de messire le greef, on ne manque jamais de mettre dans le foin un morceau de pain ou une carotte pour le cheval blanc du comte. Car à l'instar de saint Nicolas, le sinte Greef et son domestique, revenant d'un voyage aérien dont ils ont rapporté des bonbons, parcourent les sommets des habitations et laissent tomber par les cheminées quelques friandises pour chaque enfant qui depuis la Saint Nicolas a été toujours sage, et une verge pour fustiger à l'avenir celui d'entre eux qui s'est mal comporté.

Dan zal de Greef,
Uwe neef,
Brengen een dikke roeije.


A Malines:

Wat heeft den Greef ons medegebragt.
Korenten, vygen, rozynen,
Strikken en tesschen
Scheeren en messen
Men koopt er met g'heel dozynen.
Kinderkens als ge vroeg op staet
Ge meugt niet gryzen of janken
Stelt u ten toon,


A Turnhout on chante :

Kinderkens hangt uw korfkens uit,
Ik heb wat nieuws vernomen,
Dat de Greef,
Uwe neef,
Die zal morgen komen.
Wat heeft de Greef al mêe gebragt?
Vygen en rozynen,
Koek en tes,
Scheer en mes,
Haentjens op een steksken.
Maer ais gy dan niet wys en zyt,
Dan zal ik m' er niet mo moeijen.
Wascht u wel schoon,
Monpéer et maméer bedanken.


Les parents ont soin de vider les corbeilles et de les remplir ensuite de toutes sortes de friandises, ou d'y placer une verge faite de quelques rameaux de bouleau, qui, après la fête, reste ordinairement suspendue dans un coin de la cheminée.

En quelques endroits, entre autres à Diest, à Kontich et dans les environs de cette commune, les enfants vont la veille de la mi-carême chez leurs parrains et marraines, pour y placer leurs corbeilles dans l'âtre; le lendemain il y retournent de grand matin pour aller chercher les corbeilles, que pendant la nuit «mynheer de Greef» a remplies de dragées.

A Anvers on voyait naguère, chaque année à la mi-carême, un personnage monté sur un cheval et affublé d'un costume du siècle précédent, parcourir les rues de la ville, accompagné d'un homme déguisé en femme et suivi de deux ou trois domestiques en livrée, également à cheval et ayant de chaque côté de leurs montures un grand panier rempli de fruits secs, de bonbons et d'autres friandises, qu'ils distribuaient dans les rues, sur un signal de leur maître, aux enfants du peuple. C'était le Greef et son épouse «de Grevin» avec leur suite. Mais l'Anversois nommé Rooge, qui représentait de coutume le Greef, étant mort du choléra, il y a environ trente ans, le cortège a cessé de se montrer.

Les enfants s'en consolent en disant que depuis la révolution belge, le Greef n'ose plus paraître de jour, et que, par conséquent, on ne voit plus que son portrait et celui de sa femme, que les confiseurs ont encore l'habitude d'exposer devant la porte de leur magasin. Du reste, bien qu'il ne se voie plus en public, le Greef continue de jouer un grand rôle à Anvers. Sa fête n'y est pas seulement une fête pour les enfants, mais aussi un jour de grande importance pour les jeunes gens. C'est la Saint Valentin d'Anvers. Les jeunes filles reçoivent le portrait équestre du Greef, soit en massepain, soit en «spiculatie» c'est-à-dire en pain d'épice, soit en pain bis on en pain plâtre. Par les Greefs qui lui sont envoyés sous un voile très transparent d'anonyme, ou offerts en personne, une jeune Anversoise peut compter le nombre de ses adorateurs, comme par la grandeur et la qualité de chaque offrande, elle peut connaître le degré de l'affection de celui qui l'a mise à ses pieds. Malheur à elle, lorsque le Greef qu'elle reçoit, au lieu de massepain ou de spiculatie, n'est qu'en pain bis ou en plâtre. C'est la vengeance des amants malheureux ou répudiés, et pendant toute l'année c'est un objet de railleries cruelles pour la pauvre fille.

En revanche le portrait de la Grevin ou comtesse de Mi-Carême, qu'un homme reçoit à cette époque de la part d'une jeune fille, lui indique d'une manière très intelligible qu'il est refusé ou agréé.

M. J. Ducaju, d'Anvers, a tiré de cette coutume particulière à sa patrie, le sujet d'une comédie charmante, intitulée «Sinte Greef of de Graef van Halfvasten». Elle fut représentée pour la première fois le 13 janvier 1858, au théâtre national (Nationael Tooneel) à Anvers.

Quelle est l'origine du «Greef van Halfvasten» ? On a émis à ce sujet beaucoup d'opinions. Le nom de «Greef» au lieu de «Graef» est propre au dialecte d'Anvers, où la voyelle «a» a presque toujours le son de «e » De là une première présomption : la fête du Greef, étant d'origine purement anversoise, se rattache au «Greef» ou «Markgraef» de cette ville, magistrat de haute considération, qui représentait le souverain en sa qualité de seigneur du marquisat d'Anvers. On raconte qu'à l'arrivée du premier navire chargé de fruits du midi, un Greef dont on ignore le nom, voulant réfuter une fois pour toutes le préjugé populaire qui faisait considérer ces fruits comme nuisibles à la santé, acheta la cargaison entière et distribua oranges, citrons, figues, amandes, etc., à quiconque en voulait.

Une histoire pareille se raconte des deux premiers navires chargés de sucre des Canaries, qui arrivèrent, d'après la petite chronique d'Anvers (Antwerpsch Chronykje), en 1508. Un Anversois, nommé «de Graef» voyant que personne n'en voulait, acheta ce sucre à vil prix et s'en servit pour faire toutes sortes de friandises, qu'il fit offrir, à l'occasion de la mi-carême, à tous les gourmands de la ville.

Quelques auteurs prétendent que la fête du Greef se célèbre en mémoire de la joyeuse entrée du comte Louis de Male et de son épouse Marguerite, qui eut lieu le 12 mars 1338, et lors de laquelle le comte donna des présents aux enfants qui allèrent à sa rencontre.

D'autres avancent que cette fête fut instituée en souvenir de l'entrée magnifique du duc Philippe le Hardi et de son épouse Marguerite, fille de Louise de Male, qui eut lieu le 23 mars 1383.

M. Coremans présume que le Greef n'est autre que l'ex-dieu Thor. La circonstance que le Greef arrive le «zomerdag», jour qui, sous différents noms, est connu dans tous les pays tant germaniques que slaves pour les cérémonies auxquelles il donne lieu, nous porte à croire que la coutume flamande n'est qu'une variante des nombreux usages, se rattachant aux anciennes fêtes païennes qui manquaient la fin de l'hiver et le retour du printemps.

Une coutume tout analogue à celle d'Anvers se pratique aujourd'hui à Hazebrock (Assebrouk). Le dimanche de la Mi-Carême, un homme pompeusement vêtu représente «de graef van 't Noten land», le comte du pays des noix, et parcourt à cheval les rues de la ville, ayant au côté un grand sac rempli de noix, qu'il jette de temps en temps à pleines mains à la foule qui l'entoure de toutes parts. Tout ce qui a force de se remuer, suit le comte du pays des noix pour attraper un de ses fruits, auxquels la croyance populaire attribue une grande puissance contre les maux de dents.

A Ypres, le, «Greef» ou «Graef van Halfvasten» n'était pas aussi bienveillant que celui d'Anvers. Monté sur un âne, tout habillé de blanc, le visage enfariné, il parcourait les rues, tenant en main une verge; tous les enfants de la ville avaient soin de se réfugier chez eux, dès qu'ils l'apercevaient de loin, ou de courir à toutes jambes à la maison, de peur d'être entrevus par le Greef.

En examinant les différentes formes sous lesquelles le Greef apparaît dans le pays flamand, nous remarquons une grande analogie avec les cérémonies auxquelles le dimanche de Laetare donne lieu dans les autres pays germaniques. Comme on y représente tantôt l'expulsion de l'hiver, tantôt l'arrivée du printemps, nous voyons aussi en Belgique dans la figure blanche du Greef d'Ypres, l'hiver qui s'en va et que l'on craint, et dans l'apparition joyeuse du Greef d'Anvers, le symbole de l'été qui vient et que l'on désire à cause des dons qu'il apporte. Nous retrouvons jusqu'au nom du Greef dans le «Maigraf» et «Maigravin» comte et comtesse de mai, en Holstein, et le «Blumengraf» comte des fleurs, en d'autres contrées de l'Allemagne.

Une coutume très curieuse s'est maintenue à Kontich et dans les environs de cette localité. Les jeunes paysans qui ont des relations avec une jeune fille, ont le droit de lui rendre une visite le soir du mardi-gras, ce qu'ils appellent «zyn lief in 't zout leggen», mettre son amante dans le sel. La mi-carême leur donne la liberté de répéter cette visite, ce qu'ils nomment «zyn lief eens omleggen in 't zout», tourner son amante dans le sel. Aux Pâques ils vont pour la troisième fois voir la jeune fille et causer avec elle, en vue de la retirer du sel ou «zyn lief uit het zout halen», c'est-à-dire concerter le mariage.

A Bruxelles, le bourreau avait jadis le droit d'accorder la permission de placer des échoppes ou boutiques de fruits secs ou fruits de carême, et d'aller ce jour prendre à chacune de ces boutiques une poignée de fruits que son domestique recueillait dans un panier.

Les vieillards de l'hospice d'Aa à Ixelles recevaient chacun 4 1/2 sous et un pain, de plus 6 oorden du couvent de Caudenberg, et un pain et 6 oorden de l'abbaye de la Cambre. Cet hospice doit son origine à Jean d'Aa, bourgeois de Bruxelles, qui habitait à Ixelles et qui par son testament, dont il obtint approbation le 12 avril 1472, réserva la majeure partie de ses biens à l'établissement d'un nouvel hospice dans sa demeure.

A Gand a lieu la foire de la mi-carême, qui se tenait jadis à la grande boucherie. Elle ne pouvait durer que trois jours. Charles V, dans un privilége qu'il donna aux Gantois, le 1er avril 1515, appela ces jours half-vasten-dagen et kermisdagen.

Aujourd'hui elle dure dix-huit jours et se tient sur la place St.-Pierre.

Le dimanche avant la mi-carême, alors que commence le marché aux chevaux, est l'époque du premier Longchamps gantois. Tout le monde dirige sa promenade hors de la «Dampoort» pour admirer les chevaux magnifiques par lesquels se distingue le marché dit de la mi-carême ou «van Half-vasten».

À Turnhout, la mi-carême donne lieu à la coutume dite «Overhalen» ou «Verhuysen». Lorsqu'un fermier prend à ferme une métairie, ses nouveaux voisins se réunissent avec tous leurs chariots et tous leurs domestiques pour aller quérir ce fermier et pour transporter à la fois sa famille, ses meubles et ses bestiaux à sa nouvelle habitation. Les chariots et les chevaux sont décorés de rubans, de fleurs et de petits drapeaux; les vaches et les autres bestiaux, également ornés de fleurs et de rubans, sont conduits l'un après l'autre par les servantes des voisins parées de leur mieux, de sorte que le cortège forme une longue file qui couvre quelquefois le chemin sur une longueur d'une demi-lieue. La famille du fermier monte dans une chaise, qui est presqu'entièrement couverte de guirlandes, de bandelettes, de clinquants et surtout de cartes à jouer. Arrivé au lieu de sa destination, le fermier donne un petit régal à ses voisins.


Extrait des "Traditions et légendes de la Belgique", du Baron de Reinsberg-Düringsfeld, tome I (1870)


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Moule à biscuits
De Greef en de Grevin


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